La sécurité, un métier réservé aux hommes ?
"C'est mon papa, qui était soudeur, qui m'a donné l'envie de travailler dans le secteur de la sécurité", explique Kizzy. C’est comme ça qu'elle a commencé à passer des tests pour devenir pompier, des tests qui ont attisé son intérêt : “En tant que pompier, une petite erreur peut avoir de très grandes conséquences. Vous devez toujours garder à l'esprit qu'un jour vous pourriez avoir à sauver une personne d'une situation difficile.”
Kizzy a donc commencé sa carrière en tant que garde-feu chez G4S pour le client BASF, la plus grande entreprise chimique du monde. Sa tâche principale consistait à veiller sur les chantiers à risques.
Kizzy est ensuite devenue garde sécurité. “La grande différence avec un garde-feu, c'est qu'un garde sécurité s'assure que les employés peuvent travailler en toute sécurité, il veille sur le chantier et identifie toutes les infractions afin de les rapporter correctement.”
Kizzy a récemment pris le rôle de responsable de magasin de sécurité, une fonction qui allie sécurité et contacts sociaux. Chaque jour, 15 à 35 collègues pompiers et entrepreneurs s'y rendent pour prendre leurs EPI (Équipements de Protection Individuelle) et autres matériels afin de pouvoir travailler en toute sécurité.
Kizzy : “Chaque pompier doit toujours être en possession d'une radio, avec laquelle il peut à tout moment donner l'alarme, et d'un détecteur de gaz et d'oxygène, afin d'être le premier à déceler une éventuelle fuite (nocive). Je fournis également le matériel aux entrepreneurs : équipements spéciaux contre les produits chimiques, protection respiratoire s'ils doivent entrer dans un espace confiné contenant des produits dangereux qui pourraient s'échapper pendant les travaux…”.
LA SUITE ?
“En ce moment, j'ai le nez dans les livres, car j'aimerais suivre la formation pour devenir analyste de gaz. Mais ma grande ambition est de devenir conseillère en prévention. Dans ce métier, vous êtes toujours en contact avec les autres, vous travaillez constamment à améliorer les situations de sécurité tout en réfléchissant à la manière dont la sécurité peut être encore améliorée.”