Les mesures sanitaires courantes mais aussi une disponibilité accrue pour combler les absences liées aux nombreuses quarantaines, une proactivité à mettre en place des solutions et une hausse d’irritabilité chez les justiciables ont rendu cette année particulièrement éprouvante pour l’équipe du Palais de Justice de Charleroi. Julien, Site Supervisor, a pu compter sur une équipe plus solide que jamais : “Je suis fier de l’implication dont ils ont fait preuve.”
“Toutes les difficultés rencontrées renforcent l’esprit d’équipe”
G4S travaille pour le SPF Justice, DGOJ, Direction Infrastructure. Au Palais de Justice de Charleroi, les agents de gardiennage contrôlent l’accès au bâtiment des justiciables via un appareillage Scanlane RX afin de s’assurer qu’aucun objet potentiellement dangereux n’entre dans l’enceinte du bâtiment. Couteaux, Pepper Spray, Kubotan, Taser, mais aussi étoiles de ninja, coup de poing américain, pistolet d'alarme... sont encore trop souvent rencontrés au contrôle. La première année, plus de 300 objets prohibés ont été saisis, soit presque 1 par jour !
Julien : “La situation qui m’a le plus marquée, c’est cette personne âgée qui se présente naturellement au contrôle. Comme l’exigent nos procédures, nous passons la canne de ce monsieur dans le scan, lorsqu’une masse métallique attire notre attention : nous découvrons qu’une épée était cachée à l’intérieur de la canne. S’agissant d’une arme à haut degré de létalité, nous prévenons immédiatement les services de police. L’homme fut privé de sa liberté sur le champ et emmené jusqu’aux autorités compétentes pour s’expliquer du pourquoi être venu au Palais de Justice avec cet ‘objet de sa collection personnelle’. Comme quoi on ne le répètera jamais assez, mais les profils type n’existent pas.”
“Nous avons la chance de travailler en étroite collaboration avec le service DAB de la police fédérale, qui reste très réactif et alerte en cas de complication, car il n'est pas rare que nous devions faire face à des comportements agressifs, injurieux ou déplacés”.
D’ailleurs, ces comportements ont été exacerbés ces derniers temps, certainement en raison de la crise que l'on traverse. C’est ce qui a poussé l’équipe à agir différemment :
Julien : “La situation qui m’a le plus marquée, c’est cette personne âgée qui se présente naturellement au contrôle. Comme l’exigent nos procédures, nous passons la canne de ce monsieur dans le scan, lorsqu’une masse métallique attire notre attention : nous découvrons qu’une épée était cachée à l’intérieur de la canne. S’agissant d’une arme à haut degré de létalité, nous prévenons immédiatement les services de police. L’homme fut privé de sa liberté sur le champ et emmené jusqu’aux autorités compétentes pour s’expliquer du pourquoi être venu au Palais de Justice avec cet ‘objet de sa collection personnelle’. Comme quoi on ne le répètera jamais assez, mais les profils type n’existent pas.”
“Nous avons la chance de travailler en étroite collaboration avec le service DAB de la police fédérale, qui reste très réactif et alerte en cas de complication, car il n'est pas rare que nous devions faire face à des comportements agressifs, injurieux ou déplacés”.
D’ailleurs, ces comportements ont été exacerbés ces derniers temps, certainement en raison de la crise que l'on traverse. C’est ce qui a poussé l’équipe à agir différemment :
Merci à Amandine, Sonia, Savannah et à l’adjoint Chef poste Fabrice pour leur sens du devoir. Merci également aux Back-up venus prêter mains fortes.